© Michel Castermans

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Edouard Decam
Landscape scale
ARRET SUR L'IMAGE GALERIE
DU MARDI AU SAMEDI 14H30 >18H30 02/04 > 30/04
Hangar G2 - Bassin à Flot - 05 56 69 16 48
 

Quels sont les moyens d’envisager un paysage de montagne, d’établir un rapport sensible, de comprendre la relation que l’on entretient avec lui?

La confrontation qui existe entre le paysage et les interventions humaines en milieu naturel peut être un système nous permettant de rentrer dans un rapport intime avec un site, de mettre en évidence une nouvelle sensibilité, de révéler les caractères fort d’un lieu.

Observer des constructions statiques, un mouvement imperceptible, des barrages de montagne.

Confronter l’eau, les barrages, le paysage, comprendre un milieu naturel, pouvoir enfin sentir ses limites.

Les barrages sont bien plus qu’une œuvre architecturale, qu’un mur de béton entre deux vallées.

Ils sont à la fois masses esthétiques, frontières et installations.

Les barrages et le paysage forment deux ensembles autonomes vivant aux rythmes des crues et des décrues de l’eau, élément indispensable, dont l’énergie, le volume et la masse sont l’essence même de la construction.

Considérés avant tout comme des éléments techniques, ils créent une nouvelle vallée, s’insèrent dans un site, transforment les perspectives et modifient notre vision du paysage.

Les mesures, les volumes d’eau, la puissance des turbines, les quantités d’électricités produites se confondent derrière une nouvelle vision de la vallée et ce regard n’est plus alors un ensemble de chiffres et de mesures mais un nouveau paysage dans le paysage.

Avant un paysage de montagne aujourd’hui un autre. Un paysage non plus comme une constante écologique mais comme une intervention artistique.

La photographie me permet aujourd’hui de générer un nouvel outil offrant une lecture plus fine et sensible du paysage. Ce nouveau regard retranscrit une histoire, des échelles, permet de saisir et de comprendre la limite et la jonction de deux masses, la rencontre du construit et du naturel qui révèlent l’échelle du paysage.