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Anaïs OUDART
L’étreinte du serpent

LE ROCHER DE PALMER, Cenon

DU LUNDI AU VENDREDI 14H > 18H ouverture le samedi 6 Avril 14H > 18H
ET LES SOIRS DE CONCERTS
1 RUE ARISTIDE BRIAND, 33152 CENON

Anaïs Oudart

Les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre sont présentes dans les conflits depuis toujours. Elles sont une stratégie militaire ou politique, définies et décidées en haut lieu au même titre que sont décrétés les bombardements de villes ou villages ou l’extermination d’un peuple. Le viol comme arme de guerre est utilisé pour humilier, détruire et prendre le pouvoir sur l’adversaire. Il a la singularité d’être le crime parfait. Il est le plus tu, le moins signalé et surtout le moins condamné.

Depuis 1996, la population congolaise est victime de guerre à répétition et comptabilise à ce jour plus de 5 millions de morts. Ces guerres d’agression par les pays voisins, dont le Rwanda et l’Ouganda, ont été marquées par de graves violations des droits humains incluant le viol ainsi que des massacres à grande échelle. Ces conflits font suite aux génocides des Tutsis au Rwanda. Cette guerre d’agression s’est transformée en guerre de pillages des ressources minérales, faisant de la République Démocratique du Congo un lieu où les violences sexuelles sont utilisées comme arme de guerre. Entre 2019 et 2023, je m’y suis rendue à plusieurs reprises, à l’Est, dans les régions du Nord et du Sud Kivu. J’y ai rencontré le Dr Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, dans son hôpital à Panzi où il répare le système génital détruit des femmes. Je suis également allée dans les mutuelles de solidarité où les survivantes des violences sexuelles s’organisent entre elles pour dépasser leurs traumatismes.

Cette série a été réalisée dans le cadre du Mentorat #2 et avec le soutien à la photographie documentaire du Centre nationale des arts plastiques.

Anaïs OUDART


Anaïs OUDART est une portraitiste engagée sur le terrain humanitaire et social. Elle est l’autrice d’un travail au long cours sur les violences faites aux femmes.
Le premier volet, Héroïnes 17, sur les jeunes filles en situation de rupture familiale, parfois victime du sytème prostitutionnel a reçu une bourse de la Bibliothèque Nationale de France, dans le cadre de la Grande Commande « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire » en 2022, ainsi que le prix Caritas de la Photo Sociale 2023 et fait l’objet d’un livre aux Editions Filigranes.
Le second volet, sur le viol comme arme de guerre en République Démocratique du Congo, l’Étreinte du serpent a obtenu le soutien du Centre national des arts plastiques.
Le troisième volet, Perles d’Ukraine, porte sur les abus et violences sexuelles, sur des femmes ukrainiennes depuis le début du conflit avec la Russie, est soutenu par le Mentorat des Filles de la photo.
Certaines de ses images font partie de la collection privée de la Bibliothèque nationale de France.
Formée en studio aux côtés de grands noms de la photographie de mode et de la publicité, Anaïs Oudart répond à des commandes et évolue en parallèle entre l’univers du luxe et celui des ONG. Elle collabore régulièrement avec Louis Vuitton, Maison Alaïa, Céline, mais aussi Médecins du Monde, le Secours Populaire et SOS Villages d’enfants. Cette double compétence studio et reportage signe sa singularité et est également mise en pratique pour des portraits dans la presse notamment pour Les Echos.

www.oudartanais.com

Anaïs Oudart
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