© Joseph Charroy

gaëlle abravanel
marc blanchet
joseph charroy
luc chéry
nicolas contant & clémence ménard
frances dal chele
ALEXANDRE DUPEYRON
fabrice fouillet
nathalie hubert
marine lécuyer
karine maussière
florent mazzoleni
samer mohdad
françois mouriès
tilby vattard
laurent villeret
patrick willocq

  2012    
2011 2010 2009  
2008 2007 2006  
2005 2004 2003  
2002 2001 2000  

l'association
participer en 2014
PArtenaires & liens
contact
© Florent Mazzoleni
© florent mazzoleni
florent mazzoleni
Saudade
2>28 AVRIL
PORTE 44 – MC2A
DU MARDI AU SAMEDI 14H > 18H ET LE 1ER DIMANCHE DU MOIS
44 RUE DU FAUBOURG DES ARTS 33300 BORDEAUX - 05 56 51 00 83

Suave et empreint de saveurs tropicales, le spleen lusophone appelé saudade traduit une véritable invitation au voyage. Sentiment atlantique et ultramarin, le fait de rester sur place alors que bateaux, trains ou automobiles s’échappent vers des destinations inconnues, la saudade illustre une nostalgie douce qui habite nombre de régions situées autour de l’axe atlantique. Qu’il s’appelle blues, saudade ou mélancolie, ce spleen océanique reste vecteur d’une communauté de sentiments et d’expressions partagées entre ces différents rivages. Selon Dominique de Roux, « dans la saudade, le regret est le plus grand désir, l’absence provoquée est la plus durable présence ».
Ce souvenir mêlé de désir imprime aujourd’hui une nonchalance évidence à ces photographies. Il reflète souvent une certaine lumière, celle du petit soir ou des matins prometteurs. Les rémanences mélancoliques sont présentes dans ces images prises à Ziguinchor, Bamako, Ségou, Lomé, Banjul, Accra, Saint-Denis de La Réunion, Ouagadougou, Sikasso, Dakar, Boromo, Kaolack, Saint-Louis du Sénégal, Luanda, Djenné ou Bafoulabé. On ressent avec une douce félicité la présence physique de ce qui a été et de ce qui n’est plus. Ces villes projettent leur nostalgie chaleureuse dans l’acceptation même de ce passé révolu.
Noé da Silva, dans une lettre écrite à l’âge de vingt ans, précise : « la saudade serait comme une grande tristesse qui s’empare de tout le corps, lorsqu’on pense au bonheur et à la beauté d’une ville que l’on quitte. Paradoxalement cette tristesse fait du bien car elle nous pousse à revenir. Elle rappelle les jours heureux vécus ». Une fois quittées ces ville aimées et photographiées, on ne pense qu’à les étreindre de nouveau, à partir pour mieux revenir. La réside le charme souvent indicible de ces voyages photographiques autour de la saudade, parfois généreuse, souvent mélancolique.

 

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni

© Florent Mazzoleni