© Marc Chatelard

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© marie sommer
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marie sommer
teufelsberg
1>30 AVRIL
Eponyme Galerie
du mercredi au samedi 14h > 19h
3 rue Cornac 33000 Bordeaux - 09 81 74 24 00

Teufelsberg veut dire en allemand la Montagne du diable. La première fois que je me suis rendue sur la colline de Teufelsberg, j’y ai seulement vu un espace consacré aux loisirs. Située au sud-ouest de Berlin, cette colline domine la ville et marque la frontière entre la fi n de la ville et le début de la grande forêt de Grünewald; les gens viennent s’y promener, admirer le panorama. Seul point culminant de la capitale, on y vient pour jouer au cerf-volant, pratiquer le parapente ou le VTT. Dans les années 60, on y trouvait aussi une petite station de ski. Plus tard j’ai appris que cette colline était artifi cielle. Elle a été érigée avec les décombres de la ville bombardée lors de la Seconde Guerre mondiale afi n d’ensevelir un des bunkers construits par Albert Speer. Ce bunker devait abriter une faculté militaire qui n’aura jamais vu le jour. Après la guerre, le bunker, diffi cile à détruire, a été recouvert des 30 000 000 de mètres cubes de gravats provenant des bombardements de Berlin. Aujourd’hui il est encore possible de voir des morceaux de tuile ou de brique affl eurer le sol. Plus tard encore, j’ai visité à son sommet un centre désaff ecté d’espionnage américain de la NSA. Depuis la fi n de la guerre froide il n’a toujours pas été détruit et ses grandes sphères blanches dominent la colline et la ville. Aucune pancarte, aucun panneau n’explique ni les origines de Teufelsberg ni le fonctionnement du centre d’espionnage. C’est un non-lieu où se mélangent les loisirs actuels et les ruines du passé. Les photographies retracent ici les diff érents parcours que j’ai eff ectués sur « la montagne du Diable » en 2009 et 2010. Ces image sont aussi confrontées à des documents d’archives trouvés au LandesArchiv Berlin, qui montre la construction de la colline, de la destruction du bunker en 1951 au démantèlement du centre d’espionnage américain en 1992.

 

© Marie Sommer

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