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© Jacques Sierpinsky


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© Jacques Sierpinski
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Jacques Sierpinski
Batailles de Napoléon
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Du lundi au vendredi 13h > 19H
samedi 13h > 18H
85 COURS DU MARÉCHAL JUIN, 33000 BORDEAUX

Aboukir, Arcole, Austerlitz, Bérézina, Iéna, Marengo, Trafalgar, Wagram, Waterloo, on pourrait continuer à suivre l’alphabet en égrenant ces noms prestigieux que tout le monde connaît parce que ce sont des noms de stations de métro, d’avenues, de places, de rues, de gares et même parce que certains sont passés dans le langage commun (la bérézina, des trafalgars).
Tout le monde sait, plus ou moins vaguement, que ces noms sont associés à l’épopée napoléonienne.
Mais qui saura les repérer précisément sur une carte de géographie ?
Austerlitz, par exemple, où trouver ce lieu mythique où le soleil s’est levé pour offrir à Napoléon la victoire sur la Russie et l’Autriche? Qui sait que ce champ de bataille célèbre entre tous, s’étend près de Slavkov, en Moravie, c’est-à-dire à l’est de la République Tchèque?
Au cours des batailles napoléoniennes, le nombre des tués, des blessés, et les souffrances endurées par les populations civiles ont été incalculables: des centaines de milliers de morts, de mutilés, des villages, des villes, des régions entières pillées, dévastées.
C’est le prix de ce que l’on nomme la gloire, l’héroïsme, la légende du «petit Caporal» devenu empereur et traitant d’égal à égal avec les maîtres de l’Europe.
Tolstoï, dans La Guerre et la Paix, résiste à la fascination et juge sévèrement ces folies guerrières : «Malgré les titres pompeux qu’ils se donnaient: Votre Grandeur, Votre Altesse, mon frère, ils sentaient tous qu’ils étaient de pitoyables fripouilles, qu’ils avaient fait beaucoup de mal et qu’ils seraient obligés de rendre des comptes».
L’ex - Empereur, définitivement «hors-jeu» à Sainte - Hélène, fait cette réflexion étonnante qui relativise sa gloire militaire et exalte son œuvre «pacifique» :
«Ma vraie gloire n’est pas d’avoir gagné quarante batailles. Waterloo effacera le souvenir de tant de victoires. Ce que rien n’effacera, ce qui vivra éternellement, c’est mon Code Civil.»
Napoléon a, dit-on, arrêté la Révolution en France mais l’a répandue en Europe.
Les Européens d’aujourd’hui qui lisent les noms des victoires ou des défaites napoléoniennes peuvent leur associer, bien sûr, des images de sang et de mort mais aussi le rêve d’une société plus humaine, plus juste, hérité des Lumières et de la Révolution.
Jacques Sierpinski a eu l’idée d’aller vérifier sur place à quoi ressemblent désormais ces lieux dont le nom est si chargé de gloire ou de grandeur tragique, lieux de victoires ou de défaites célébrés par tant d’historiens et tant d’artistes (Victor Hugo est certainement celui qui a le plus efficacement popularisé le mythe ).
Se rendre sur ces lieux, photographier ces paysages, c’est d’abord être confronté à l’oubli, à l’effacement, à la banalité qui ont tout recouvert.
Paysages muets qui, apparemment, n’ont gardé nulle trace visible des événements terribles qui s’y sont déroulés.
Au large de cette plage tranquille, dans cette plaine paisible vouée toute entière à l’agriculture, dans la banlieue de cette capitale, des batailles sanglantes ont été livrées et on n’arrive pas à y croire .
Jacques Sierpinski part à la recherche de ce qui relie ces noms (que l’on peut lire tous les jours pour s’orienter sur un plan de ville ou du métro) à la topographie réelle et actuelle.
Celui qui observe les images de ces lieux est invité à imaginer le bruit et la fureur qui les ont bouleversés au moment où l‘Histoire (avec sa grande hache, comme le dit Pérec) est passée à travers eux .

Jean Cazal

www.sierpinski.fr

 

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