La série Cheap Land représente des montagnes enneigées tirées en grand format. Elle développe une approche frontale et monumentale citant l’école de Düsseldorf, mais aussi la peinture romantique. Une approche contemporaine du paysage, anxieuse vis à vis des enjeux écologiques et mêlant banalité et sublime. Cette approche est également post moderne quand à la notion de représentation elle même, questionnant la vérité et la transparence du document. «… Je ne sais pas ce que représente le blanc… probablement, comme la page blanche, un vertige devant le néant. Une absence de couleur, l’étendue des possibles… comme un éblouissement mystique, un vertige métaphysique… …c’est en même temps l’esthétique d’une catastrophe, écologique, climatique. Il est clair que je porte sur la nature un regard inquiet : cette nature dont nous sommes issus est en même temps tellement hostile... je ne donne pas cher de mes chances de survie, sans vêtements ni armes dans un tel environnement… j’aime bien aussi l’esthétique des films de science fiction «post catastrophe» et je dois probablement m’en inspirer inconsciemment.» Richard Petit Extrait de l’interview publiée sur le site www.galerie-photo.com
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