«De ville en ville sac en bandoulière, c’est en marchant sans véritable direction que Christopher Héry photographie celles et ceux qu’il rencontre. Ce n’est qu’après avoir fait la demande à l’autre, son modèle, qu’il cadre, prend une ou deux images, jamais davantage. La pellicule est chère, il n’y a que trente-six poses, chaque personne a de l’importance. Il faut toujours penser à la vue suivante, celle qu’il ne faut pas rater. Regarder les hommes qui passent, ceux qui vivent». Christopher Héry. Ce dernier nous entraîne au coeur d’une Afrique peu visitée, celle de l’industrie, de la métallurgie. Ici au Nigeria, où le travail, rude et exigeant, des chaudronniers côtoie celui, fait de charme, paillettes et clins d’oeil, des starlettes du bollywood nigérian».
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