Mon ombre recouvre les murs, vertigineux refl et de mon absence.
Le temps est hors de lui. La ville n’a plus lieu. Elle a été recouverte par les racines grimpantes de la réminiscence.
La solitude m’accompagne, peuplée d’images, de rêves et de mémoires. Mes fantômes se multiplient, glissent sur les murs.
Et la ville prend la couleur des tombes, écrasée sous le poids des ombres qui refusent de livrer leur sens.
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